Et si la recette pour une collaboration sereine dans le monde du travail remontait à des milliers d’années ? Oui, si la sagesse des peuples anciens pouvait nous aider à vivre mieux ensemble dans un monde hyper stressant et ultra connecté qui a tendance à nous faire oublier une donnée essentielle : la relation humaine ?
En 1997, le docteur et chaman, Don Miguel Ruiz s’est fait le messager de ce qui n’est rien d’autre que de simples règles de bonne conduite, en nous transmettant les 5 préceptes d’une vie sociale épanouissante : les 5 accords toltèques.
Alors, comment vivre et travailler en harmonie, avec les autres et avec soi-même ? Tout simplement en appliquant ce code de chevalerie des temps modernes dans votre entreprise
- Que ta parole soit impeccable
« Je n’aime pas dire du mal, mais effectivement, elle est gentille ! » Que celui ou celle qui n’a jamais émis une critique sur un(e) collègue lève le doigt… Ce 1er accord incite à une parole bienveillante et intègre, tant sur les autres que sur soi-même. Dans les ateliers que j’anime en entreprise, ce principe de respect d’autrui semble une épreuve insurmontable. Et pourtant, lorsque l’on instaure cet accord au sein d’une équipe, on révèle le meilleur de chacun, grâce à une communication franche et authentique.
- N’en fais pas une affaire personnelle
Selon Don Miguel Ruiz, « ce que font et disent les autres, ne sont qu’une projection de leur propre réalité ». En d’autres mots, lorsque que votre collègue vous adresse une remarque sur un ton agressif, c’est à lui que son inconscient adresse ce message. En intégrant cette donnée que toute parole négative ne vous est pas toujours destinée, vous modifiez votre point de vue et prenez de la distance par rapport à la situation qui peut devenir source de conflit.
- Ne fais pas de suppositions
« Pourquoi mon manager ne m’a pas dit bonjour ce matin ? ». 80% de ce qui nous stresse n’est pas le fait des événements extérieurs, mais émane, en réalité, de notre mode de pensées. Notre perception de la situation, filtrée par notre histoire et nos croyances, nous amène à l’interpréter de manière négative, voire à en trouver la cause : « Qu’est-ce que j’ai fait de travers ? » En abolissant ces suppositions toxiques, et en vous appuyant exclusivement sur des faits concrets, ou en questionnant votre interlocuteur, vous découvrirez que votre manager avait juste besoin d’un bon café pour démarrer sa journée. Une clé pour y parvenir : la connexion à l’instant présent avec la pleine conscience.
- Fais toujours de ton mieux
Ce 4e accord est particulièrement adressé aux perfectionnistes exigeants, comme j’ai pu l’être avant d’expérimenter un double burn-out. Être exigeant envers soi-même, et envers les autres, est une course à l’Excellence que l’on est destiné à perdre un jour. Votre mieux d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier, ni celui de demain. Il change d’instant en instant. C’est une invitation à la solidarité d’équipe, à l’acceptation que les autres peuvent vous apporter une aide précieuse, et surtout à la prise de conscience positive que l’échec peut être un pas vers la réussite.
- Sois sceptique. Apprends à écouter.
« Ne pas se croire soi-même, ni personne d’autre », signifie que l’on peut utiliser le doute comme une force, pour remettre en question les vérités exprimées par les autres, et notre perception très subjective de la réalité. Il s’agit d’adopter une posture fondée sur l’ouverture, la tolérance et le dialogue pour faire du travail en équipe, un espace de parole libéré et surtout rationnel.
En mettant ces 5 accords au service de votre rapport aux autres, de votre management, mais également de votre relation à vous-même, et à votre travail, vous ajouterez un nouveau « soft skill » à vos compétences professionnelles.